Tu vis, – moi je porte le faix
De ton étrange et dur destin,
Puisque le mal que tu me fais
Tu ne peux pas en être atteint !
Anne de Noailles
Si vraiment les mots t’embarrassent,
Ne dis rien. Rêve. N’aie pas froid ;[..]
Nature au coeur profond sur qui les cieux reposent,
Nul n’aura comme moi si chaudement aimé
La lumière des jours et la douceur des choses […]
Je serai libre enfin de crainte et d’amertume,
Lasse comme un jardin sur lequel il a plu,
Calme comme l’étang qui luit dans l’aube et fume,
Je ne souffrirai plus, je ne penserai plus […]