Les épigrammes satiriques nous invitent au rire ou au sourire.
Le rire est la plus spirituelle des émotions positives.
Dans la littérature, le rire des poètes, des écrivains et des dramaturges procède essentiellement de la langue et ce rire n’a pas besoin d’un magma audiovisuel pour exister, traverser des siècles, affirmer son actualité et son universalité.
« On peut rire de tout, mais pas avec tout le monde » disait Pierre Desproges, et chacun de nous ne rit pas des mêmes choses.
« Le sourire, c’est la musique de l’âme » nous a fait remarquer Mère Teresa.
Des étoiles par milliers
blanches comme le papier
sur fond de Ciel du soir …
J’écris à l’encre noir.
Au petit-déjeuner : je mange comme une reine
Au déjeuner : comme une châtelaine
Au goûter : une touche de gras, en servante
Au dîner : un reste froid, telle une mendiante.
On a vu des poètes sur l’échafaud.
Je m’étonne : les peintres y font défaut.
La frontière dit sa raison,
Les frontières m’importent ;
Comment vivre dans la maison
sans fenêtres ni portes ?
L’abolition de l’esclavage a pour faille
que nous sommes devenus les esclaves du travail.