L’homme est entouré des créatures divines :
Des fleurs, des animaux et la gent féminine.
Le soir au coin du feu, j’ai pensé bien des fois
À la mort d’un oiseau, quelque part, dans les bois.
Pendant les tristes jours de l’hiver monotone,
Les pauvres nids déserts, les nids qu’on abandonne,
Se balancent au vent sous un ciel gris de fer.
Oh ! comme les oiseaux doivent mourir l’hiver ![..]
La rose du jardin que j’avais méprisée
À cause de son simple et modeste contour,
Sans se baigner d’azur, sans humer la rosée,
Dans le vase, captive, a vécu plus d’un jour.[..]
Les galeristes nous imposent le culte de la laideur
mais les gens achèteront toujours des fleurs.
Ton âme, c’est la chose exquise et parfumée
qui s’ouvre avec lenteur, en silence, en tremblant,
et qui, pleine d’amour, s’étonne d’être aimée.
Ton âme, c’est le lys, le lys divin et blanc.[..]