Une anthologie de la poésie sans Anna de Noailles
est un livre qui possède une grosse faille.
Dans ce monde de causalité,
la guerre n’est pas une fatalité.
Dans ma logique, c’est une vérité.
Le soir et le matin, la nuit baise le jour ;
Tout aime, tout s’embrasse et je crois que le monde
Ne renaît au printemps que pour mourir d’amour.
Oh ! oui, Messieurs les journalistes
On s’amuse ici, c’est certain ;
Les poilus ne sont jamais tristes
Ils rigolent soir et matin …[..]