C’est toujours la même chanson,
O mon amour, que je fredonne :
Tout ce que j’ai, je te le donne,
Nos cœurs battent à l’unisson.
Sur les quais, le long de la Seine,
À Montmartre, près des moulins,
Mes souvenirs entrent en scène :
Bonjour, Paris des assassins !
Bonjour, Paris des midinettes,
Des filles, des mauvais garçons,
Des clochards et des bals-musettes !
Si je te dois d’être poète,
C’est sur un air d’accordéon.
Francis Carco
La chanson et la poésie, de tous temps,
Sont le lieu de l’ouverture de l’étant.
Barbara Botton