Paris 1694 – Paris 1778
On ne présente plus Voltaire, de son vrai nom François Marie Arouet, philosophe des Lumières dont l’œuvre est plus qu’imposante. Contre toute attente, Voltaire est aussi l’auteur de quelques épigrammes assassines. En effet, il participa activement, avec La Fontaine, Racine et Piron notamment, à la diffusion de l’épigramme en tant que genre littéraire.
Voltaire fit carrière après avoir étudié chez les jésuites. Il fut introduit par l’abbé de Châteauneuf dans les milieux mondains ; c’est auprès de ce public qu’il put diffuser ses idées. Tout au long de sa vie, Voltaire a dénoncé l’intolérance et le fanatisme religieux ; Voltaire était déiste et adepte de la monarchie constitutionnelle. Avec des ouvrages tels que Candide, il s’inscrit dans le courant de pensée humaniste.
Citations choisies de Voltaire :
» C’est encore peu de vaincre, il faut savoir séduire »
» Aime la vérité, mais pardonne à l’erreur »
» J’ai fait un peu de bien ; c’est mon meilleur ouvrage »
» L’essentiel est d’être bien avec soi-même »
» L’oreille est le chemin du coeur »
» L’amitié d’un grand homme est un bienfait des dieux »
» Cette vie est un songe et la mort un réveil «
Il faudrait penser pour écrire ;
Il vaut encore mieux effacer.
Les auteurs quelquefois ont écrit sans penser,
Comme on parle souvent sans avoir rien à dire.
Voltaire
J’ai lu votre charmant ouvrage.
Savez-vous quel est son effet ?
On veut se lier davantage
Avec la muse qui l’a fait.
Voltaire
Titre complet : « À la Marquise de Saint-Aubin, auteur du livre intitulé Le Danger des liaisons«
Amants contents, soyez constants ;
Ne changez jamais de demeures.
Êtes-vous bien ? Tenez-vous-y,
Et n’allez pas chercher midi
À quatorze heures.
Voltaire
Quoi, pour toujours vous me fuyez,
Tendresse, illusion, folie ?
Dons du ciel qui me consoliez
Des amertumes de la vie !
On meurt deux fois, je le vois bien :
Cesser d’aimer et d’être aimable
C’est une mort insupportable,
Cesser de vivre, ce n’est rien.
Voltaire
Non les baisers des plus tendres maîtresses,
Non, ces moments comptés par cent caresses,
Moments si doux et si voluptueux,
Ne valent pas un regard de tes yeux.
Je n’ai vécu que du jour où ton âme
M’a pénétré de sa divine flamme,
Que de ce jour où livré tout à toi
Le monde entier a disparu pour moi.
Voltaire