Tout est rien, tout est vide, et tout force grossière.
Nous sortons du chaos pour devenir poussière.
Anonyme (Glycon ? poète grec)
Epigramme funéraire (épitaphe) – XXII
Une stèle pour l’homme intègre gisant ici.
Que l’homme mauvais tombe dans l’oubli.
Assyrie, XXII av. J-C.
Traduit et interprété par Barbara Botton. La traduction littérale est la suivante :
La droiture d’un homme est son monument,
Oublié est l’homme de mauvaise réputation
Je suis mort sans laisser de fils, et regrettant
Que mon père avant moi n’en eût pas fait autant.
épigramme date d’environ IIIe siècle avant J.-C.
source : Anthologie Palatine, VII, 309, traduction Marguerite Yourcenar (La Couronne et la Lyre)
J’ignore si la vie est plus grande que la mort,
C’est l’amour qui est le plus grand et le plus fort.
Extrait de Tristan et Yseult