[…] de l’enfer il ne sort
Que l’éternelle soif de l’impossible mort.
Agrippa d’Aubigné
(source : « Les Tragiques »)
On dit qu’il faut couler les exécrables choses
Dans le puits de l’oubli et au sépulcre encloses,
Et que par les écrits, le mal ressuscité
Infectera les mœurs de la postérité :
Mais le vice n’a point pour mère la science,
Et la vertu n’est point fille de l’ignorance.
[…]
Agrippa d’Aubigné
Source « La poésie du passé » de Paul Éluard, Éditions Seghers 1960
Pardonne-moi, chère maîtresse,
Si mes vers sentent la détresse,
Le soldat, la peine et l’émoi :
Car depuis qu’en aimant je souffre,
Il faut qu’ils sentent comme moi
La poudre, la mèche et le soufre.
Agrippa d’Aubigné
Extrait du Sonnet