Besançon 1802 – Paris 1885
Poète, dramaturge, écrivain
Œuvres essentielles :
Odes et Ballades (1822-1826)
Préface de Cromwell (1827)
Les Orientales (1829)
Hernani (1830)
Notre-Dame de Paris (1831)
Les Feuilles d’Automne (1831)
Les Chants du Crépuscule (1835)
Les Voix intérieures (1837)
Ruy Blas (1838)
Les Rayons et les Ombres (1840)
Les Châtiments (1853)
Les Contemplations (1856)
La Légende des Siècles (1859-1877-1883)
Les Misérables (1862)
L’Art d’être Grand-père (1877)
Citations choisies de Victor Hugo :
– » Une âme est plus grande qu’un monde »
– » Tout ce qui est le beau manifeste le vrai »
– » Qui donne au pauvre prête à Dieu »
– » Enfer chrétien, du feu. Enfer païen, du feu. Enfer mahométan, du feu. Enfer hindou, des flammes. A en croire les religions, Dieu est né rôtisseur »
– » L’amour est une mer dont la femme est la rive »
– » Connaître, c’est naître «
Les nuages, ces solitudes
Où passent en mille altitudes
Les groupes sonores du vent.
Victor Hugo
Quoi ! vous, gloire, auréole, éblouissement, grâce,
Vous qui ne passez pas, vous craignez ce qui passe ?
..
Vous jalouse ! de qui ? Vous, troublée ! et pourquoi ?
Le jour sans nuit, c’est vous ; l’amour sans fin, c’est toi.
..
Sois calme en ton azur. Que t’importe, à toi, flamme,
Clarté, splendeur, toujours présente comme une âme,
À toi l’enchantement de l’abîme vermeil,
Faite pour le baiser éternel du soleil,
Qu’un rayon en passant sur une fleur se pose ?
L’étoile au fond des cieux n’a pas peur de la rose.
Victor Hugo
Source : « Œuvres poétiques complètes » Edito-Service SA, Genève
Au diable ! infâme auberge, hôtel de la Punaise,
Où la peau le matin se couvre de rougeurs,
Où la cuisine pue, où l’on dort mal à l’aise,
Où l’on entend chanter les commis voyageurs.
Victor Hugo
Je viens à vous, Seigneur ! Confessant que vous êtes
Bon, clément, indulgent et doux, ô Dieu vivant !
Je conviens que vous seul savez ce que vous faites,
Et que l’homme n’est rien qu’un jonc qui tremble au vent […]
Nous ne voyons jamais qu’un seul côté des choses ;
L’autre plonge en la nuit d’un mystère effrayant.
L’homme subit le joug sans connaître les causes.
Tout ce qu’il voit est court, inutile et fuyant.
Victor Hugo
Extrait du poème À Villequier
Si le ciel était juste, ô comtesse pimbêche !
Vous seriez dans la boue, et nous dans la calèche !
Victor Hugo