Je compare vos yeux à ces claires fontaines
Où les astres d’argent et les étoiles d’or
Font miroiter, la nuit, des flammes incertaines.[..]
Certains gens en parlant
déplacent juste du vent.
Elles remplissent notre temps
et – finalement – c’est du vent.
Passons, passons, puisque tout passe,
Je me retournerai souvent.
Les souvenirs sont cors de chasse
Dont meurt le bruit parmi les vents.
Le vrai sage est celui qui fonde sur le sable,
Sachant que tout est vain dans le temps éternel,
Et que même l’amour est aussi peu durable
Que le souffle du vent et la couleur du ciel.