Elles remplissent notre temps
et – finalement – c’est du vent.
Passons, passons, puisque tout passe,
Je me retournerai souvent.
Les souvenirs sont cors de chasse
Dont meurt le bruit parmi les vents.
Le vrai sage est celui qui fonde sur le sable,
Sachant que tout est vain dans le temps éternel,
Et que même l’amour est aussi peu durable
Que le souffle du vent et la couleur du ciel.
O brise du Sud, viens boire la neige,
Nous sommes repus de gel et de vent,
Un doux pissenlit a tiré de terre
Un petit soleil tout en or vibrant.[..]
L’amour me donne des ailes
et je plane en marchant,
je te vois l’hirondelle
et t’entends dans le vent.