Les épigrammes satiriques nous invitent au rire ou au sourire.
Le rire est la plus spirituelle des émotions positives.
Dans la littérature, le rire des poètes, des écrivains et des dramaturges procède essentiellement de la langue et ce rire n’a pas besoin d’un magma audiovisuel pour exister, traverser des siècles, affirmer son actualité et son universalité.
« On peut rire de tout, mais pas avec tout le monde » disait Pierre Desproges, et chacun de nous ne rit pas des mêmes choses.
« Le sourire, c’est la musique de l’âme » nous a fait remarquer Mère Teresa.
Ce que les autres pensent de moi,
Cela ne me fait ni chaud ni froid.
L’écrivain procède comme un Dieu :
Il fait de ses héros ce qu’il veut.
C’est pour ça que certains écrivent
un nombre impressionnant de livres.
Des libres penseurs citent Voltaire à l’excès.
Quel manque de réalisme !
Voltaire, en France de nos jours, aurait un procès
contre l’antisémitisme.
Tout miser sur sa jeunesse et beauté
est d’une très grande précarité !
À quoi rime (pour moult Européens) l’euro ?
Hélas, seule la rime est riche : zéro.