Les épigrammes satiriques nous invitent au rire ou au sourire.
Le rire est la plus spirituelle des émotions positives.
Dans la littérature, le rire des poètes, des écrivains et des dramaturges procède essentiellement de la langue et ce rire n’a pas besoin d’un magma audiovisuel pour exister, traverser des siècles, affirmer son actualité et son universalité.
« On peut rire de tout, mais pas avec tout le monde » disait Pierre Desproges, et chacun de nous ne rit pas des mêmes choses.
« Le sourire, c’est la musique de l’âme » nous a fait remarquer Mère Teresa.
Premier révolutionnaire ?
Ça me semble Lucifer.
Les athées parlent de Dieu tel l’aveugle des couleurs.
Pourquoi en parlent-ils puisque c’est inutile ?
S’ils vivent quelques heures de gloire,
c’est que Dieu habite leur mémoire.
Moïse avait des problèmes d’élocution *
et nous a légué les Dix Commandements.
De ces parleurs de la télévision
qu’en restera-t-il, franchement, dans cent ans ?
Même si d’ailleurs viennent mes ancêtres,
j’avais pensé que c’est ici qu’il faut être.
On n’a pas besoin de salariés sans-papiers
et encore moins de patrons négriers.