par admin
Va, mon âme
Va, mon âme, promène-toi
Dans la nuit verte des ramures,
Nul n’écoutera mieux ta voix
Que le silence de la nature,
Nul ne pleurera mieux sur toi
Que le murmure du feuillage
Et que les larmes de l’orage
Qui s’égoutte aux branches des bois.
Cécile Sauvage
Source : « Ouvres complètes », Éditions de la Table Ronde, 2002
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SAUVAGE Cécile