Amour, que j’aime à baiser les beaux yeux
De ma maîtresse, et à tordre en ma bouche
De ses cheveux l’or fin qui s’escarmouche
Dessus son front astré comme les cieux !
Ronsard
Je connais gens de toute sorte
Ils n’égalent pas leurs destins,
Indécis comme feuilles mortes
Leurs yeux sont des feux mal éteints,
Leurs cœurs bougent comme leurs portes.
Guillaume Apollinaire
Fragment de poème.