Le glaïeul fauve, avec les cygnes au col fin,
Et ce divin laurier des âmes exilées
Vermeil comme le pur orteil du séraphin
Que rougit la pudeur des aurores foulées,[..]
Ô la vie adorable, élégante et facile !
Du lierre sur le front, des myrtes dans les mains,br />
Les jardins embaumés où le sage s΄exile,
Et l΄accueil de la flûte au detour des chemins ![..]