Les vers sont enfants de la lyre ;
Il faut les chanter, non les lire.
J’aime surtout les vers, cette langue immortelle,
C’est peut-être un blasphème, et je le dis tout bas ;
Moi je l’aime à la rage. Elle a cela pour elle
Que les sots d’aucun temps n’en ont pu faire cas.
Qu’elle nous vient de Dieu, qu’elle est limpide et belle,
Que le monde l’entend et ne la parle pas.
Le rythme marque au temps le rapport,
Le rythme est inscrit dans mon corps :[..]
Ma Poésie remonte ainsi qu’un chèvrefeuille ;
Puissé-je désormais jusqu’au suprême accueil
O mon Dieu ! conserver cette âme émerveillée
Par le spectacle auquel vous l’avez éveillée.
Médite cela, chère lectrice, cher lecteur :
« Rimbaud arrêta d’écrire faute d’éditeur » !
Dommage qu’il n’y avait pas d’Internet,
Il aurait continué d’écrire, le poète !
Necessary cookies are absolutely essential for the website to function properly. This category only includes cookies that ensures basic functionalities and security features of the website. These cookies do not store any personal information.
Any cookies that may not be particularly necessary for the website to function and is used specifically to collect user personal data via analytics, ads, other embedded contents are termed as non-necessary cookies. It is mandatory to procure user consent prior to running these cookies on your website.