Maîtresse, je n’ai garde de vouloir t’éveiller,
Heureux quand je regarde tes beaux yeux sommeiller ;
Heureux quand je les vois endormis sur moi.
Ton front est beau, tes yeux sont beaux,
Qui flambent sous deux moires arches,
Comme deux célestes flambeaux […]
Et comme les astres penchants
Nous quittent, mais au ciel demeurent […]
Non les baisers des plus tendres maîtresses,
Non, ces moments comptés par cent caresses,
Moments si doux et si voluptueu […]
La courbe de tes yeux fait le tour de mon cœur,
Un rond de danse et de douceur,
Auréole du temps, berceau nocturne et sûr […]