Stances galantes
Souffrez qu’un amour cette nuit vous réveille,
Par mes soupirs laissez-vous enflammer,
Vous dormez trop, adorable merveille,
Car c’est dormir que de ne point aimer.
Ne craignez rien ; dans l’amoureux empire
Le mal n’est pas si grand que l’on le fait
Et, lorsqu’on aime et que le cœur soupire,
Son propre mal souvent le satisfait.
Molière
(extrait)
Catégorie:
MOLIÈRE