Les Ukrainiens préfèrent laisser tomber leur pays en friche,
Plutôt que de rester neutres comme la Suisse ou l’Autriche.
Barbara Botton
Comment est-ce possible qu’un lobby de Grand Orient
gouverne un pays, la France, composé en majorité
des Chrétiens, des Juifs et des Musulmans ?!
Barbara Botton
Maman ! pourquoi te chercherais-je ?
N’es-tu pas tout mon horizon ?
L’arbre chanteur qui me protège ?
Le lierre, l’âme et la raison ?
Tu fus mon lait, ma pêche mure,
La fleur vivante, au bleu du vent,
Le premier mot dans un murmure,
Mon appel et mon cri fervent.
Tu fus mes yeux, tu fus mes rondes
Le rendez-vous de mes bonheurs,
Le bouclier d’impulsives frondes,
Le calice où tu bus mes pleurs.
Tu sais émerveiller mes songes,
Tisser le lin rose des jours.
Mon plaisir, tes mains le prolongent.
Tu m’enfantes, sans fin, dans le sang de l’amour.
Je ne sais plus quoi faire de cet amour
aujourd’hui, quand tu n’es plus là ;
comme l’été dernier parti pour toujours,
de ton absence, le silence s’installa.
Moi, je pense maintenant avec tes mots
qui, frémissant dans l’air, parcourent les mers,
reflètent le soleil en murmures de l’eau,
pour que mon amour atteigne l’univers.
Barbara Botton
Homme libre, toujours tu chériras la mer !
La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame,
Et ton esprit n’est pas un gouffre moins amer.
Tu te plais à plonger au sein de ton image ;
Tu l’embrasses des yeux et des bras, et ton cœur
Se distrait quelquefois de sa propre rumeur
Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.
Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets :
Homme, nul n’a sondé le fond de tes abîmes,
Ô mer, nul ne connait tes richesses intimes,
Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets !
Et cependant voilà des siècles innombrables
Que vous vous combattez sans pitié ni remord,
Tellement vous aimez le carnage et la mort,
Ô lutteurs éternels, ô frères implacables !