par admin
Octobre
Octobre m’apparaît comme un parc solitaire :
Les mûres frondaisons commencent à brunir
Et des massifs muets monte une odeur légère,
Cet arôme plus doux des fleurs qui vont mourir.
L’étang, les yeux voilés, rêve, plein de mystère,
Au fantôme ondoyant de quelque souvenir ;
Une langueur exquise a pénétré la terre,
Le temps même a plié son aile pour dormir.
(extrait)
Anatole Le Braz
Tag: octobre
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LE BRAZ Anatole