La frontière dit sa raison,
Les frontières m’importent ;
Comment vivre dans la maison
sans fenêtres ni portes ?
Tes deux yeux bruns, les flambeaux de ma vie
Dessus les miens répandent leur clarté,
Font esclave ma jeune liberté
Pour la condamner en prison à vie.[..]
L’abolition de l’esclavage a pour faille
que nous sommes devenus les esclaves du travail.
Mon âme a son secret, ma vie a son mystère,
Un amour éternel en un moment conçu.
Le mal est sans espoir, aussi j’ai dû le taire,
Et celle qui l’a fait n’en a jamais rien su.[..]