Oh ! quand la mort …
Oh ! quand la mort que rien ne saurait apaiser,
Nous prendra tous les deux dans un dernier baiser,
En jettera sur nous le manteau de ses ailes,
Puissions-nous reposer sous deux pierres jumelles !
Puissent les fleurs de rose aux parfums embaumés
Sortir de nos deux corps qui se sont tant aimés,
Et nos âmes fleurir ensemble, et sur nos tombes
Se becqueter longtemps d’amoureuses colombes !
Théodore de Banville
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BANVILLE Théodore