Je m’attarde résolument près des colchiques et des saules,
Laissez-moi regarder par-dessus votre épaule
La route qui poudroie et l’herbe qui verdoie,
Sans désirer jamais autre chose que cela
S’il faut nommer le ciel je commence par toi
Je reconnais tes mains à la forme du toit
L’été je dors dans la grange de tes épaules
Les hirondelles de ta poitrine me frôlent[..]