par admin
Campanule
…
Je suis le vent qui roule, et je m’entends bruire
Parmi le vol agile et bleu des libellules ;
Au visage des eaux, j’ai vu mes yeux reluire
Et mon sang a teinté les roses campanules,
Pendant que de la sève en moi se coagule.
Je parle avec l’écho et vogue à l’unisson
Des traînantes rumeurs que le bois dissimule,
Et je m’épanouis aux primes floraisons.
(Extrait du poème « Printemps »)
source : « Anthologie des poètes français contemporains » B. Walch, Paris Ch. Delagrave Éditeur, 1906
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DAUGUET Marie