par admin
Lierre
Lierre, que tu revêts de grâce bucolique
Les ruines des monuments !
Et tu me plais encore sur le platane antique
Qu’étouffent tes embrassements.
Mais je t’aime, surtout, sombre et sinistre lierre,
À quelque fontaine pendu,
Et laissant l’eau couler, plaintive, dans la pierre
D’un bassin que l’âge a fendu.
Catégorie:
MORÉAS Jean