Les épigrammes satiriques nous invitent au rire ou au sourire.
Le rire est la plus spirituelle des émotions positives.
Dans la littérature, le rire des poètes, des écrivains et des dramaturges procède essentiellement de la langue et ce rire n’a pas besoin d’un magma audiovisuel pour exister, traverser des siècles, affirmer son actualité et son universalité.
« On peut rire de tout, mais pas avec tout le monde » disait Pierre Desproges, et chacun de nous ne rit pas des mêmes choses.
« Le sourire, c’est la musique de l’âme » nous a fait remarquer Mère Teresa.
Je me réjouis —- tout feu tout flammes —-
que les hommes ne se refusent pas aux femmes.
En France, il y a un homme si riche
que personne n’ose critiquer (chiche) !
Ses milliards ont doublé en trois ans !
Quand se révolteront-ils, Les Sans-Dents ?
Tout humain se demande « Qui est l’homme ? »
Une chose l’a perdu : « une pomme ».
L’homme en face de l’Histoire
a vraiment l’air d’«une poire ».
L’homme se demande « mi-figue, mi-raisin »
si, par hasard, le singe n’est pas son cousin.[..]
Quand on chasse le Dieu de nos cités,
Il y aura toujours une religion qui va s’exciter.