Voici de nombreux poèmes courts qui invitent à la réflexion, à la rêverie ou bien destinés à vous faire sourire. Cette rubrique personnelle n’a pas pour prétention de faire concurrence aux chefs d’oeuvre de la littérature ; accessoirement c’est un réel plaisir pour moi de vous les faire découvrir !
Ces textes – qui se présentent sous la forme de petits poèmes versifiés lyriques, satiriques ou philosophiques – ont été publiés il y a quelques années au format papier par mon éditeur.
À la différence d’un recueil de poèmes, le site Internet me permet de partager avec vous mes dernières trouvailles, mais aussi et surtout de recueillir vos commentaires. N’hésitez pas à vous exprimer.
Ceux qui manquent d’idées, l’idée étant un atout,
préconisent, prônent, distillent le doute partout.
Quand un homme rit
c’est qu’il a de l’esprit.
Le mot « esprit » implique
une métaphysique.
Il est pire que le marxisme : c’est un nihilisme.
Le néant devient dialectique, négation ontologique.
D’où découlent la déconstruction, la négation,
l’être conçu comme une passagère construction.
Le néomarxisme est un nihilisme des plus grands :
L’homme y est un hasardeux résultat du néant.
Pour Hegel, ce n’est pas une vache dans un pré
Mais l’Absolu qui s’y exprime en vache diapré.
L’Absolu et les supérieurs Germains sont parfaits dans l’État Prussien ;
Avec des idées pareilles, Auschwitz n’est pas loin.