Un éclair perce dans ton regard.
Ta voix résonne dans les airs.
Tes cheveux ? Un nuage du soir
et tes gestes … le vent solaire.
« C’est en l’écrivant seulement
que je suis parvenu à la conscience du moi » *.
Grâce au soleil chaque jour se levant,
La clarté dans le monde apparaît et se déploie.
*Citation de Sigmunt Freud de la « Correspondance de Freud avec C.G. Jung », Tome I, page 337, Éditions Gallimard 1975
Non ! ce n’est pas encor la nuit et le silence !
Je ne peux vivre ainsi, tant que je suis vivant.
Du trou de mon volet toujours un rais s’élance.[..]
Je ne sais pas si le soleil est pour mon ombre
Où s’il est pour les fruits
Je t’inscris sur du feu, plus haut que mes décombres
Aux sources de la nuit
La mer s’émousse sur les crêtes et les flancs,
je fais mon éloge du vin demi-sec blanc.
Des grappes de raisin brillant sur les treilles,
je goûte les éclats jaunes du soleil.