Je compare vos yeux à ces claires fontaines
Où les astres d’argent et les étoiles d’or
Font miroiter, la nuit, des flammes incertaines.[..]
À l’heure où sur la mer le soir silencieux
Efface les lointaines voiles,
Où, lente, se déploie, en marche, dans les cieux,
L’armée immense des étoiles,[..]
Hier, le vent du soir, dont le souffle caresse,
Nous apportait l’odeur des fleurs qui s’ouvrent tard ;
La nuit tombait ; l’oiseau dormait dans l’ombre épaisse ;
Le printemps embaumait, moins que votre jeunesse,
Les astres rayonnaient, moins que votre regard.[..]
Et comme les astres penchants
Nous quittent, mais au ciel demeurent […]