Mon Dieu ! que tes cheveux me plaisent !
Ils s’ébattent dessus ton front,
Et les voyant beaux comme ils sont,
Je suis jaloux quand ils te baisent.[..]
J’ai l’âme lasse du destin
et je ne veux plus voir le monde
qu’à travers le voile divin
de tes pâles cheveux de blonde.[..]
Elle est à vous, douce maîtresse,
Cette belle et dorée tresse,
Qui ferait même éclipser l’or ;
Et ce front qui d’ivoire semble,
Et tes yeux, deux astres ensemble,
Maîtresse, sont à vous encore.