Près de l’amour, tout va sourire,
Les plaisirs naissent à l’entour,
C’est un bonheur qu’on ne peut dire.
C’est l’espoir d’un autre séjour.
Tout s’émeut, s’élève et respire,
Près de l’amour.
L’automne, en deux soirs,
A doré puis m’a soufflé
Mes feuilles d’espoir
Crédit photo : Zedi360.
Non, je ne trouve point beaucoup de différence
De prendre du tabac à vivre d’espérance,
Car l’un n’est que fumée et l’autre n’est que vent.
Monterai-je encore souvent ces marches vertes ?
Monterai-je encore souvent pensant à toi
Ces marches conduisant à ma chambre déserte ?
Referai-je toujours la route d’autrefois ?
Louise de Vilmorin
Louise de Vilmorin : « Poèmes », Éditions Gallimard, 1970
Je ne demande pas d’autre conquête
Que de l’Espoir qui, comme un voleur,
S’enfuit sansi raison de mon coeur.
Que Dieu m’aide dans cette quête !