S’il faut nommer le ciel je commence par toi
Je reconnais tes mains à la forme du toit
L’été je dors dans la grange de tes épaules
Les hirondelles de ta poitrine me frôlent[..]
Le ciel est, par-dessus le toit, si bleu, si calme !
Un arbre, par-dessus le toit, berce sa palme.
La cloche, dans le ciel qu’on voit, doucement tinte,
Un oiseau sur l’arbre qu’on voit, chante sa plainte.[..]
Ainsi, ma douce guerrière
Mon cœur, mon tout, ma lumière,
Vivons ensemble, vivons
Et suivons[..]
L’âge amènera tout, et ce n’est pas le temps,
Madame, comme on sait, d’être prude à vingt ans.
Elle a passé, la jeune fille
Vive et preste comme un oiseau :
À la main une fleur qui brille,
À la bouche un refrain nouveau. [..]