Le ciel est, par-dessus le toit, si bleu, si calme !
Un arbre, par-dessus le toit, berce sa palme.
La cloche, dans le ciel qu’on voit, doucement tinte,
Un oiseau sur l’arbre qu’on voit, chante sa plainte.[..]
…
Les roses comme avant palpitent ; comme avant
Les grands lis orgueilleux se balancent au vent.
Chaque alouette qui va et vient m’est connue.
Même j’ai retrouvé debout la Velléda
Dont le plâtre s’écaille au bout de l’avenue,
– Grêle, parmi l’odeur fade du réséda.
Prends l’éloquence et tords-lui le cou
Tu feras bien, en train d’énergie,
De rendre un peu la Rime assagie.
Si l’on n’y veille, elle ira jusqu’où ?[..]
Roule, roule ton flot indolent, morne Seine. –
Sous tes ponts qu’environne une vapeur malsaine
Bien des corps ont passé, morts, horribles, pourris,
Dont les âmes avaient pour meurtrier Paris.[..]
Les sanglots longs des violons de l’automne
Blessent mon coeur d’une langueur monotone […]
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