Dieu ! Que la médecine est belle !
Jugez-en par deux aperçus :
Les bobos sont au-dessous d’elle
Et les maux graves au-dessus.
Pons de Verdun
Paul, ce grand médecin, l’effroi de son quartier,
Qui causa plus de maux que la peste et la guerre,
Est curé maintenant, et met les gens en terre :
Il n’a point changé de métier.
Nicolas Boileau
Source : « Oeuvres de Boileau-Despréaux, chez Martial Ardant Frères, Paris, 1846
Ton oncle, dis-tu, l’assassin,
M’a guéri d’une maladie.
La preuve qu’il ne fut jamais mon médecin,
C’est que je suis encore en vie.
Nicolas Boileau