(…) Heureux les corps !
Ils ont la paix quand ils se couchent,
Et le néant quand ils sont morts.
Car Paris n’est jamais petit : il est géant
Jusque dans sa poussière et jusqu’en son néant.
Victor Hugo
Je suis né du germe du néant.
Mon âme polie au chagrin de la pierre […]
Je suis dur, je suis tendre et j’ai perdu mon temps
À rêver sans dormir, à dormir en marchant.
Partout où j’ai passé j’ai trouvé mon absence,
Je ne suis nulle part excepté le néant […]