par admin
Il me souvient d’un jour
Il me souvient d’un jour que l’oiseau gazouillait
Derrière un contrevent par où filtrait l’aurore.
Je rêvais sur ton sein et j’y rêvait d’oeillet,
Dans un sommeil profond et cependant sonore.
Quelque main égarée et nos genoux unis,
Tous deux allongés nus sur la fraîcheur des nattes,
J’écoutais en dormant l’hymne éternel des nids,
Prisonnier de ton souffle et de tes aromates.
François Porché
Source : François Porché « Vers », Flammarion Éditeur, 1934
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PORCHÉ François