J’ignore ! un mot, le seul par lequel je réponde
Aux questions sans fin de mon esprit déçu ;
Aussi quand je me plains en partant de ce monde,
C’est moins d’avoir souffert que de n’avoir rien su.
Louise Ackermann
Qui est fou
est-ce moi est-ce vous
est-ce le temps avec sa faux
ou la cloche qui sonne faux
est-ce le père est-ce l’enfant
est-ce le cerf ou bien le faon
la nuit et tous ses parfums
le rêveur et ses songes sans fin
celui qui mange sans avoir faim
est-ce vous est-ce moi enfin
C’est moi c’est vous
il faut aimer à la folie
croire au songe et à l’oubli
bien sage est qui l’avoue
Philippe Soupault
Pour 50 centimes, entre chiffons et pots,
j’ai entrevu Philippe Soupault, lu aussitôt.
Me laissant aller, j’ai gardé ma tête ;
J’ai découvert que c’est un bon poète.
Barbara Botton

La femme, jeune, sait nous plaire ;
Vieille, elle nous prend par la main ;
Et, l’un après l’autre, elle éclaire
Les deux versants du genre humain.
(extrait de « les Chansons des rues et des bois » : Les Amourettes »)
Victor Hugo
Source : « Oeuvres poétiques complètes » Victor Hugo, Edito-Service SA, Genève
Enfin un film intéressant et différent
du cinéma et tous ses films abêtissants.
Le film nous dit comment « L’âme a ses passe-droits
que ni la raison ni le corps ne connaissent pas ».
Barbara Botton