» Sous le pont Mirabeau coule la Seine « .
Sous la Seine, c’est ma course quotidienne.
Barbara Botton
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours, faut-il qu’il m’en souvienne
La joie venait toujours après la peine
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure
Les mains dans les mains restons face à face
Tandis que sous le pont de nos bras passe,
Des éternels regards, l’onde si lasse
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L’amour s’en va comme cette eau courante
L’amour s’en va, comme la vie est lente
Et comme l’espérance est violente
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Passent les jours et passent les semaines
Ni temps passé ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure
Guillaume Apollinaire
Le Paris que vous aimâtes
n’est pas celui que nous aimons
et nous nous dirigeons sans hâte
vers celui que nous oublierons
Topographies ! itinéraires !
dérives à travers la ville !
souvenirs des anciens horaires !
que la mémoire est difficile …
Et sans un plan sous les yeux
on ne nous comprendra plus
car tout ceci n’est que jeu
et l’oubli d’un temps perdu
Un amas confus de maisons,
Des crottes dans toutes les rues,
Ponts, églises, palais, prisons,
Boutiques bien ou mal pourvues ;
Force gens noirs, blancs, roux, grisons,
Des prudes, des filles perdues,
Des meurtres et des trahisons,
Des gens de plume aux mains crochues.
(extrait du poème « Sonnet sur Paris)
Paul Scarron
Sur ses trottoirs, de plus en plus de vélos.
Il faut s’attendre bientôt à des chevaux.
Barbara Botton