Je ne sais pas si le soleil est pour mon ombre
Où s’il est pour les fruits
Je t’inscris sur du feu, plus haut que mes décombres
Aux sources de la nuit
Je ne veux plus parler qu’aux têtes de feuillages
Les grands peupliers bleus qui naviguent l’été
Et qui, jaillis du cœur vigoureux des herbages
Balancent l’ombre oblique et l’odeur des ramiers.[..]