Les épigrammes satiriques nous invitent au rire ou au sourire.
Le rire est la plus spirituelle des émotions positives.
Dans la littérature, le rire des poètes, des écrivains et des dramaturges procède essentiellement de la langue et ce rire n’a pas besoin d’un magma audiovisuel pour exister, traverser des siècles, affirmer son actualité et son universalité.
« On peut rire de tout, mais pas avec tout le monde » disait Pierre Desproges, et chacun de nous ne rit pas des mêmes choses.
« Le sourire, c’est la musique de l’âme » nous a fait remarquer Mère Teresa.
Tout humain se demande « Qui est l’homme ? »
Une chose l’a perdu : « une pomme ».
L’homme en face de l’Histoire
a vraiment l’air d’«une poire ».
L’homme se demande « mi-figue, mi-raisin »
si, par hasard, le singe n’est pas son cousin.
L’homme est arrivé sur la Lune.
Y est-il venu pour « des prunes » ?
Quand un homme me prend de force,
je presse « l’orange » et jette l’écorce.
Des hommes montent en grade
pour manier « des grenades ».
Nombreux sont les hommes patrons
qui pressent les autres comme « un citron ».
« Ce n’est rien, c’est une femme qui se noie »,
nous disent de nombreux hommes à « la noix ».
Quelque part, un homme prêche ;
Ceci n’empêche qu’il « pèche ».
Pour les hommes qui me plaisent,
je veux être une jolie « fraise ».
Passion, désir, entente parfaite,
je l’ai lu dans de beaux yeux « noisette ».
« Un abricot » est petit, dodu
et comme des fesses, fendu.
J’attends encore, comme une gosse,
que « ma citrouille » soit carrosse.
Une femme fait des bises
rouges comme « des cerises ».
Aujourd’hui, avec mes amis buvons cul sec
À la terre belle et ronde comme « une pastèque ».
Barbara Botton
Quand on chasse le Dieu de nos cités,
Il y aura toujours une religion qui va s’exciter.
Barbara Botton
La langue a beaucoup de choses à nous dire :
» Faire des jeux de mots, ce n’est pas réfléchir « .
Barbara Botton
Une humoriste inconnue veut se faire connaître
en lançant des vannes, surtout aux prêtres.
Barbara Botton