Près de l’amour, tout va sourire,
Les plaisirs naissent à l’entour,
C’est un bonheur qu’on ne peut dire.
C’est l’espoir d’un autre séjour.
Tout s’émeut, s’élève et respire,
Près de l’amour.
L’absence est à l’amour ce qu’est au feu le vent :
Il éteint le petit, il allume le grand.
Elle est à vous, douce maîtresse,
Cette belle et dorée tresse,
Qui ferait même éclipser l’or ;
Et ce front qui d’ivoire semble,
Et tes yeux, deux astres ensemble,
Maîtresse, sont à vous encore.
Laisse-moi tenir ton jupon,
Courons guilleret, guillerette
Il suffit de passer le pont,
Et c’est le royaume des fleurettes …[..]