Par les soirs bleus d’été, j’irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l’herbe menue :
Rêveur, j’en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.
Tout près du lac filtre une source,
Entre deux pierres, dans un coin :
Allègrement l’eau prend sa course
Comme pour s’en aller bien loin.[..]