Je ne sais pas si le soleil est pour mon ombre
Où s’il est pour les fruits
Je t’inscris sur du feu, plus haut que mes décombres
Aux sources de la nuit
L’absence est à l’amour ce qu’est au feu le vent :
Il éteint le petit, il allume le grand.
Est-ce vous que j’ai tant aimée
Et qu’à présent j’aime si peu ?
Se peut-il que d’un si grand feu
Il ne reste point de fumée ?