Le soir et le matin, la nuit baise le jour ;
Tout aime, tout s’embrasse et je crois que le monde
Ne renaît au printemps que pour mourir d’amour.
Saint-Amant
Tu regardes les cieux, mon Astre ! Que ne suis-je
La nuit aux milliers d’yeux pour t’admirer mieux !
attribué à Platon
source : « La Couronne et la Lyre » de Marguerite Yourcenar, Éditions Gallimard, 1979