Nombreux poètes ont chanté l’amour de leur patrie.
Aujourd’hui, l’élite nous fait croire que c’est un délit !
Circé, à l’aide d’une potion et de sa grande magie,
Les changea en cochons pour qu’ils oublient leur patrie.
Ah ! qu’il fait bon naître sur ton vaisseau
Vivre sur tes rivages.
Nos corps sont ta substance et tes flancs nos berceaux,
La vie est ton ouvrage.[..]
Je plains ceux qui, partant, laissent, vraiment bannis,
Tout ce qu’ils possédaient sur terre de céleste !
Mais plus encore, s’il n’a dans son propre pays
Point d’amante à pleurer, je plains celui qui reste.[..]
Ma patrie est comme une barque
Qu’abandonnèrent ses haleurs
Et je ressemble à ce monarque
Plus malheureux que le malheur
Qui restait roi de ses douleurs.[..]