Souffrez qu’un amour cette nuit vous réveille,
Par mes soupirs laissez-vous enflammer
Vous dormez trop, adorable merveille,
Car c’est dormir que de ne point aimer.[..]
Cent ans j’avais dormi. Vint le prince charmant
Il était gai, naïf, infaillible, énergique,
Mais il m’a réveillé de ce sommeil magique
Je ne peux pas dire comment.
Jean Cocteau