Il est vrai que vous êtes si belle
Qu’après vous, il n’est rien qui puisse me ravir ;
Mais cessez d’être si cruelle,
Ou je cesse de vous servir.[..]
Que le mot n’est pas la chose
J’ai compris en sentant la rose.
Il n’est pas de rose assez tendre
Sur la palette du Printemps,
Madame, pour oser prétendre
Lutter contre vos dix-sept ans […]
Mais elle était du monde, où les plus belles choses
Ont le pire destin,
Et rose elle a vécu ce que vivent les roses,
L’espace d’un matin.
François de Malherbe
Les belles âmes aiment les belles roses
Et une belle rose n’est jamais morose.