Je croirais que l’homme provient du singe,
à condition seulement
que l’homme fasse travailler le singe
gratuitement.
Le singe, faux frère, n’est pas pour l’homme un partenaire.
Le cheval seconde l’homme au travail, aux jeux, à la guerre.
Son illustre arbre généalogique
remonte à un singe de l’Afrique ;
comme il y en a une ribambelle
il ne sait pas très bien lequel.
L’impudence des gens vient de celle des maîtres ;
Du maître, quel qu’il soit, peu, beaucoup ou zéro,
Le valet fut toujours et le singe et l’écho.