par admin
Ah ! si mon cœur …
Ah ! si mon cœur avait des ailes
Il saurait, cet oiseau de feu,
Se poser près de ton oreille
Pour chanter comme un amoureux.
Ah ! mon cœur, cet oiseau de fièvres,
S’il avait des ailes, irait …
Irait se poser sur tes lèvres.
.. Sur tes lèvres, il se tairait.
Mon cœur n’a point d’ailes ; la glace
D’un rigoureux ennui le prend.
Donne-lui tes mains ; c’est sa place,
Qu’il y pleure comme un enfant !
Jean-Louis Vaudoyer
Source : « Beautés de la Provence » Jean-Louis Vaudoyer, éditeur Bernard Grasset, 1943
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VAUDOYER Jean-Louis