Nous adorons le lys que nous voyons grandir
Et les hauts tournesols plus clairs que le Nadir
– Cercles environnés de pétales de flammes –
Brûlent à travers leur ardeur, nos âmes.
Émile Verhaeren
Hélas ! le temps sont loin des phlox incarnadins
Et des roses d’orgueil illuminant ses portes,
Mais, si fané soit-il et si flétri – qu’importe ! –
Je l’aime encore de tout mon cœur, notre jardin..[..]
Dès le matin, par mes grand’routes coutumières
Qui traversent champs et vergers,[..]
Oh ces larges beaux jours dont les matins flamboient !
La terre ardente et fière est plus superbe encore […]
Sur la Ville, dont les désirs flamboient,
Règnent, sans qu’on les voie,
Mais évidentes, les idées.